2009年5月25日 星期一

La troisième heure: ...

Je me trouve encore dans ce 15T, jusqu'à 20heures pile, qui m'égare bienveillamment et me donne la piste pour me "retrouver" si jamais j'accepte ma mission, c'est à dire de ne pas faire usage immodéré, voire du tout, du transport ferroviaire; la bonne solution pourtant établie en règle pour ne pas se perdre et se tirer vite "d'affaire", de s'extirper de régions toutes désignées comme irrémédiablement éloignées et comme par ailleurs permettant d'y accéder à bon prix et de bon-pied bon-œil. Tout ce que je redoute. D'autres arguront que l'on peut rencontrer des gens dans le train, discuter aussi, etc. La liberté est dans l'auto-stop pour moi. Rapport économique imbattable, mais il ne faut pas le dire. Une hyposcrisie de mise. L'aventure commence après, premières cartes de visite, téléphones, email et échange de photos, dans ce rapport du "tout-tout de suite". Alors, est-ce que cela peut devenir un train-train aussi? C'est ce que je cherche à découvrir ou démasquer en fait, et cela en moi bien entendu.

Peut-être a-t-il envie de tailler une bavette un peu plus longtemps ou bien n'a-t-il pas bien suivi mon plan? Comme le premier camionneur, il est né à Yilan. Il me présente les ports (Wu Shi Yu Gang) et les coins à surf même, très au courant et à même de promouvoir sa région. Il parle posément et est à l'anti-thèse de l'image classique du transporteur routier en apparence. On colporte tous des préjugés divers. Il me laisse là où les camions ne peuvent plus entrer dans la ville. Il m'a prévenu, c'est un quartier animé, pas de chance... Juste après le pont de Yilan, tout simplement dénommé ainsi. Donc, qui dit quartier très animé dit personnes très occupées qui ne comprennent pas que l'on "vagabonde"! Il y a l'œil de l'entourage et de la société constamment sur leur dos, il ne faut pas rigoler avec cela. Le regard de l'autre. Sorti de cela, les Taïwanais sont des anges. C'est très simple. Le centre-ville en ce qui me concerne est un cul-de-sac très lourd, pour la vie et le mouvement dont je dépends. Un quasi enlissement certain "pour des plombes". Voir ma préparation à Nantou, il y a cinq jours en semaine. Rencontre d'un ami par dessus le marché, etc. Je tiens à rajouter une 54 ème heure pour pourvoir diviser ce voyage en 9 parties égales. Le trajet de bus initial pouvant être inclus dans la prise de photos et la réalisation préparative d'inscription des premiers caractères sur pancartes en bristol. Elément somme toute décisif dès le debut de mon opération.
D'habitude ou par convention on vous explique tout pour vous éviter toute bavure, An quan di yi, la sécurité physique avant tout. Sur des rails..., c'est comme cela que la société taïwanaise semble avancer, du moins c'est ce que l'on prétend. A moins que l'on grate un peu... Là, j'ai juste été prévenu et c'est ce que j'aime en fait, un peu de surprise. Je finirai comme dans un film, à moins que cela soit... Les 24h du Mans, mais non, c'était juste il y a vingt-quatre heures avant que l'autoroute nous avale avec mon dernier auto-stop directement de la dernière ville sur la provinciale numéro neuf, côté Pacifique, nous amenant ensuite sur la côte ouest dite du détroit de Taiwan (ce que en passant beaucoup de Taïwanais ignorent, l'île de Formose étant avant tout bercé dans le Pacifique, à point c'est tout...!). Donc, pour revenir sur Yilan, je ne me trouve plus sur la route des poids-lourds & "des Max et les routiers sympas" comme il le faudrait pour atteindre Su Ao (un autre port) puis Hualian-la divine. Celle-ci s'appelle Bin Hai Gong Lu. Il me faut la rejoindre et c'est très loin du centre de la ville de Yilan qui comprend un comté au sein d'une vallée sinon immense du moins très vaste. Là, c'est plutôt Max chez les ferrailleurs.

J'y parviendrai avec peine, c'est ma première étape-handicap. Cela me conduira à utiliser pas moins de trois autres stops pour arriver au port de Su Ao sur l'entrée de SU-HUA Gong Lu, la route (l'une_des ) la plus dangereuse reliant SU~"ao" à HUA~"lian"et à la fois des plus magnifiques souvent citée comme évoquant les reliefs de la Nouvelle-Zélande toute lointaine; de nuit, mais par beau temps et sans lune, c'est encore plus impressionnant. Je m'y suis déjà rendu à plusieurs reprises sans "agiter le drapeau rouge" (mon expression), une autre fois pris gracieusement par un taxi en congés retournant de Taipei sur sa commune natale pour se reposer un jour complet. Je suis en avance sur les heures à venir. Clichés de nuit... Fusion entre le nr 2 et le nr 16, avant-dernier sur 17 conducteurs au total d'une cinquantaine d'heures (Cf ci-dessous!)

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