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2009年5月30日 星期六

Sans commentaire - Hualian 1

A deux pas du centre

Ou plutôt si... C'est une allégorie: Je suis un tas ("petit a": "la vie se résume à quoi? 4 photos..."/ ou un tas de... cf Gérard Darmon dans la troisième partie de la road-story 37,2 le matin, si possible avec les commentaires de Jean-Jacques...) de pancartes ambulant, 3-4 à chaque stop, parfois je flanche...

Sans commentaire - Hualian 0

Je suis bien à Hualian
(...) en coin on peut lire, côté face. C'est la preuve irréfutable que je ne rêve pas éveillé. Comme un somnambule sur son fil au dessus du vide. (Hua Lian Duan; 94=les années de la R.O.C=2005, l'année d'un "nouveau départ" qui me parle!). Avançons dans le "Sans commentaires"...

Sans commentaire - Hualian -1

Cahute en contre-bas de la route
(...) en contrebas, l'interrogation (mes ~); une cabine (the cabin by the lake) de jardinier tout près de l'océan (quelqu'un habite là?), la terre, le réel. Vais-je finir ainsi? Sans plus faire de bruit, je m'éloigne, mes clichés en poche, en prime. En quelque six heures de route, on est vraiment loin de Taipei 101, le prime time. Route 9 déjà quittée temporairement. La huitième heure en ce qui me concerne (incluant les attentes, la descente du bus de Jing Gua Shi). Stop. Les routes ici constituent un barrage contre le Pacifique(?), l'invasion par l'est. Hualian, base militaire par excellence, etc. Pas d'autres références: Stop, stop...

2009年5月29日 星期五

La vingt-et-unième heure: le «camionneur mormon», 1er jet de fusion!





I
l faut que je parle du camionneur prosélyte sans plus tarder comme un confession...
C'est après Fong Bin [豐濱], l'attente est interminable. Je marche un peu plus loin et traversant un premier pont par rapport au point où j'ai été prioritairement déposé (S_9) comme généralemement souhaité à un "Bian Li Shang Dian" (point crucial de ralliement de tous les "stoppeurs sous tropiques").
Je parle de stylos et de feutres avec des locaux presque tous aborigènes en route (et au bord de ~); je croise aussi une "adoha", américaine -à n'en pas douter- qui me demande "ce que je f... à FB?!", sauf qu'elle ne me donne pas la pareille, probablement car je lui ai répondu en mandarin. Elle a compris, - ah!...
Donc, à ce point où je commence à brûler sous le soleil au zénith, je force la main à un chauffeur de poids-lourds qui s'arrête, mais me dit ne pas aller jusqu'à aucun des lieux que j'ai inscrits en "pancarte". En effet il va juste à côté, mais là n'est pas l'essentiel vraiment. Je connais ce lieu pour y être venu entre autres au 1er mai férié -parfois à Taiwan...- dernier avec mon amie en scooter de Hualian et avoir bifurqué là pour la vallée intérieure (un autre rapport, la 11 jia).
Cette fois je sais qu'il y a moins de camionneurs sur ce tronçon, car comme à Yilan "le camionneur" affectionne certaines routes pratiques (ne privilégiant pas forcément le pittoresque) et pas d'autres. Ainsi le choix est simple: soit je continue sur ma lancée et c'est la galère, soit je rejoins le "rift" intérieur, une vallée entre une mini-chaîne de montagne, mais chaîne quand même, et la chaîne centrale sensée représentée ce qu'il a de plus basique en matière de connaissance du relief taïwanais. A cet endroit passe la fameuse route provinciale neuf qui est la plus longue de Taiwan (je l'ai appris autrefois et me le verrai rappeler plus tard). Je choisis la "handicap" sympa, car le paysage est unique et même si j'ai déjà connu l'autre route en train, je suis plus familier de celle-ci pour avoir avoir déjà passé le cap de Taidong en stop par ce même chemin (directement depuis le parc d'attractions du Pacifique -Hai Yang Gong Yuan- où je viens d'être pris aussi) et être venu au moins une fois -il y a "assez longtemps"- par la route aussi (d'un côté il y a la mer, de l'autre la montagne avoisinante et une simple route entre les deux, une route traversale plus loin parfois apparaît, le cabotage, pouquoi pas?, je plaisante, quoique en planche à voile? Qui m'a dit qu'il n'avait jamais entendu parlé de requins dans cette partie...? Je passe mon temps à demander tous ces détails et j'en passe!) en bus de ligne jusqu'à Shi Ti Ping que je n'ai jamais visitée malgré sa localisation assez exceptionnelle de l'avis général (d'ailleurs, je n'aurai pas plus le temps de m'y attardé cette fois, dommage!).









C'est donc ainsi que j'ai forcé la main à la première personne venue et en lui expliquant que n'importe quelle destination fera l'affaire pour me tirer de ce pétrin! Il faut bien insister une fois la portière ouverte, "anything will do", homme de peu de foi! C'est ce à quoi je m'exécute à mes risques (il n'est pas grand) et périls. Le routier sympa aborigène se trouve juste être un mormon... A suivre, une photo? La petite histoire vaut un détour, voici un premier jet: (...) (:
S_10
IMG_5596

Au bout du compte j'atterrirai ici (entre S_11 et S_12)...
Voir ci-contre comme ci-dessus. [長濱]
N.B.: S_~ equals "Lift Nr..."/Stop No [在說法文]

Why did I choose this shot?

As an overture.
The right way to Suao harbor isn't that easy to find by road...

IMG_5433
At this level also it's still time to consider returning to Taipei, taking a cab (for the price of a train ticket since the tunnel under Xueshan mountain opened up) or a nite-bus (for less than one hundred dollard, 2,50 e). Just an option, in case. Are you tempted to surrender? Take the EXIT!

Flickr

This is a test post from flickr, a fancy photo sharing thing.

2009年5月25日 星期一

La cinquième heure


La nuit s'annonce calme après avoir retrouvé le bon chemin pour SuAo et ensuite immédiatement un stop en moins de sept minutes pour Hualian en quelques deux heures et demi (donc une arrivée très tardive aussi, ce qui ne m'empêchera pas le matin de faire ces resplendissantes prises de vue ci-contre).
Je ne devrais plus avoir de connexion internet dès aujourd'hui. A nouveau régler une demi année ou trouver une autre solution. Comment faire? Terminer ce que j'ai commencé. Découpages et mise-en-page. Internet est un pis-aller.
Je sors faire une pause, il est 6 heures du matin. Je suis rentré hier vers une heure de la nuit et ai sommnolé jusqu'à 6 heures du soir, même si levé d'assez bonne heure. La fatigue vient après coup. Il faut trouver ses marques. Contraintes techniques éternelles, toujours la même histoire. Une course contre la montre. Je garde ce nom, "alterfusion», comme une perfusion sanitaire ou salutaire?

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L'aventure en deux temps ,
on dit aussi en deux temps, trois mouvements, un peu vite alors, mais pas trop...
Ou bien est-ce l'utilisation à outrance du moteur à quatre temps qui nous induit en erreur?
Je me repasse en boucle le film de Tonie Marshall, Tout Près du Paradis, trouvé à 3yuans à Xiamen en face...
Une petite réflexion sur l'art et la vie, l'art de la vie et de l'amour, un bijou qui va à ravir à cette mini-épopée road-story. Ce n'est pas 37,2 non plus... Où est l'amour? Dans le voyage, uniquement? "Je n'embrasse pas les hommes" déclame Deneuve la ravissante.

L'amour de la vie ou la fuite dans le voyage perpétuel? Un pis-aller ou une réflexion profonde. Le choc des cultures est-il proportionnel à ce que l'on est disposé à découvrir (laisser voir) de soi-même?
Passage léger et délicieux du bleu au vert.

La découverte de l'inattendu est au bout de le route,
Taiwan-culture ou Taiwan-adventure?

Loin de Taipei 101 assurément...

A une heure de bus inter-communal
partant du centre de Taipei. Dépaysement garanti.

La troisième heure: ...

Je me trouve encore dans ce 15T, jusqu'à 20heures pile, qui m'égare bienveillamment et me donne la piste pour me "retrouver" si jamais j'accepte ma mission, c'est à dire de ne pas faire usage immodéré, voire du tout, du transport ferroviaire; la bonne solution pourtant établie en règle pour ne pas se perdre et se tirer vite "d'affaire", de s'extirper de régions toutes désignées comme irrémédiablement éloignées et comme par ailleurs permettant d'y accéder à bon prix et de bon-pied bon-œil. Tout ce que je redoute. D'autres arguront que l'on peut rencontrer des gens dans le train, discuter aussi, etc. La liberté est dans l'auto-stop pour moi. Rapport économique imbattable, mais il ne faut pas le dire. Une hyposcrisie de mise. L'aventure commence après, premières cartes de visite, téléphones, email et échange de photos, dans ce rapport du "tout-tout de suite". Alors, est-ce que cela peut devenir un train-train aussi? C'est ce que je cherche à découvrir ou démasquer en fait, et cela en moi bien entendu.

Peut-être a-t-il envie de tailler une bavette un peu plus longtemps ou bien n'a-t-il pas bien suivi mon plan? Comme le premier camionneur, il est né à Yilan. Il me présente les ports (Wu Shi Yu Gang) et les coins à surf même, très au courant et à même de promouvoir sa région. Il parle posément et est à l'anti-thèse de l'image classique du transporteur routier en apparence. On colporte tous des préjugés divers. Il me laisse là où les camions ne peuvent plus entrer dans la ville. Il m'a prévenu, c'est un quartier animé, pas de chance... Juste après le pont de Yilan, tout simplement dénommé ainsi. Donc, qui dit quartier très animé dit personnes très occupées qui ne comprennent pas que l'on "vagabonde"! Il y a l'œil de l'entourage et de la société constamment sur leur dos, il ne faut pas rigoler avec cela. Le regard de l'autre. Sorti de cela, les Taïwanais sont des anges. C'est très simple. Le centre-ville en ce qui me concerne est un cul-de-sac très lourd, pour la vie et le mouvement dont je dépends. Un quasi enlissement certain "pour des plombes". Voir ma préparation à Nantou, il y a cinq jours en semaine. Rencontre d'un ami par dessus le marché, etc. Je tiens à rajouter une 54 ème heure pour pourvoir diviser ce voyage en 9 parties égales. Le trajet de bus initial pouvant être inclus dans la prise de photos et la réalisation préparative d'inscription des premiers caractères sur pancartes en bristol. Elément somme toute décisif dès le debut de mon opération.
D'habitude ou par convention on vous explique tout pour vous éviter toute bavure, An quan di yi, la sécurité physique avant tout. Sur des rails..., c'est comme cela que la société taïwanaise semble avancer, du moins c'est ce que l'on prétend. A moins que l'on grate un peu... Là, j'ai juste été prévenu et c'est ce que j'aime en fait, un peu de surprise. Je finirai comme dans un film, à moins que cela soit... Les 24h du Mans, mais non, c'était juste il y a vingt-quatre heures avant que l'autoroute nous avale avec mon dernier auto-stop directement de la dernière ville sur la provinciale numéro neuf, côté Pacifique, nous amenant ensuite sur la côte ouest dite du détroit de Taiwan (ce que en passant beaucoup de Taïwanais ignorent, l'île de Formose étant avant tout bercé dans le Pacifique, à point c'est tout...!). Donc, pour revenir sur Yilan, je ne me trouve plus sur la route des poids-lourds & "des Max et les routiers sympas" comme il le faudrait pour atteindre Su Ao (un autre port) puis Hualian-la divine. Celle-ci s'appelle Bin Hai Gong Lu. Il me faut la rejoindre et c'est très loin du centre de la ville de Yilan qui comprend un comté au sein d'une vallée sinon immense du moins très vaste. Là, c'est plutôt Max chez les ferrailleurs.

J'y parviendrai avec peine, c'est ma première étape-handicap. Cela me conduira à utiliser pas moins de trois autres stops pour arriver au port de Su Ao sur l'entrée de SU-HUA Gong Lu, la route (l'une_des ) la plus dangereuse reliant SU~"ao" à HUA~"lian"et à la fois des plus magnifiques souvent citée comme évoquant les reliefs de la Nouvelle-Zélande toute lointaine; de nuit, mais par beau temps et sans lune, c'est encore plus impressionnant. Je m'y suis déjà rendu à plusieurs reprises sans "agiter le drapeau rouge" (mon expression), une autre fois pris gracieusement par un taxi en congés retournant de Taipei sur sa commune natale pour se reposer un jour complet. Je suis en avance sur les heures à venir. Clichés de nuit... Fusion entre le nr 2 et le nr 16, avant-dernier sur 17 conducteurs au total d'une cinquantaine d'heures (Cf ci-dessous!)

Première heure:

Je me rends sur la route de la cascade de Jiu Fen. Jing Gua Shi, un couple s'arrête pour me descendre à l'intersection du bord de mer qui mène soit vers Jilong à gauche soit vers Fulong à droite. C'est le premier stop ainsi en descendant du bus emprunté à Taipei-centre, arrêt terminal en face du grand magasin Sogo II qui jouxte la station servant de jonction entre les deux premières lignes de métro construites dans cette agglomération ( Ligne marron de Muzha et celle bleue de Nangang ). De Zhongxiao fuxing j'ai payé 95 dollars à Jilong Keyun (Compagnie de bus inter-communal de Jilong). Mon point de retour sera un train quelque part sur la ligne Jilong (mer) et Zhongli (montagne). Le système ferrovaire à Taiwan étant aussi complexe que le réseau de bus, je m'efforcerai durant ces 52 heures qui suivent de n'évoquer que très rarement ces deux moyens de transport pour ce tour complet - tout du moins à mes yeux- de l'île de Taïwan et pour ainsi dire ne les utiliserai jamais (sauf en début et bout de course donc, cqfd). C'est ma contrainte de base. Par contre je vais explorer une partie du réseau routier et autoroutier du mini-état national faisant toujours front à la Chine.
Pas la moindre trace de chemins de randonnées, ni trajets touristiques qui affluent en touristes chinois du continent de plus en plus jour après jour non plus en dehors de quelques plages atypiques de la côte-est déserte pour la plupart sur l'océan pacifique. Telle est ma direction première à laquelle je me tiendrai sans surprise. Un trajet "rebel" en auto-stop, vous l'aurez compris, parfois une course folle comme d'autres une balade tranquille de "retraité". Avant la fin de cette première heure un deuxième stop pour Fulong obtenu immédiatement: le premier camionneur pour arriver à cette station balnéaire avant la nuit qui tombe aux alentours de 18h30-19h, ville repère que je quitterai immédiatement. Quelques photos, puis quelques plans (respectivement 80 jusquà Hualian-la divine, ainsi que 123 autres tout du long de la côte, pour enfin finir sur des clichés et films d'appareil téléphonique portable sans autre alternative technique).